Au secours je run
good !
Comme pouvait en
témoigner mon post précèdent, je consacre en ce moment beaucoup d’énergie à
m’extirper du marécage des microstakes de PS.com. Je n'ai cependant pas oublié le
poker live et heureusement car cela se passe plutôt bien.
Apres avoir
bouclé mon meilleurs mois en aout + 6.7k usd, je suis déjà up de plus de 3.3k
sur septembre. Performance complètement satisfaisante car j’ai pas mal joué
en 1/2 Usd ce mois faute d’action en 3/5 usd.
On run good donc…
La question à se poser maintenant est comment gérer un good run ? La
question n’est pas aussi stupide que vous pouvez le pensez. Enchainer les
sessions positives affecte forcement votre jeu, il y a donc des conclusions à
en tirer.
Je vous partage ma petite to do list personnelle à utiliser en cas de good run prolongé :
1)
Jouez
plus ! Vous enchainez les sessions positives, le poker vous semble facile,
vous prenez systématiquement les bonnes décisions, les leaks de vos adversaires
vous semblent évidents : toutes les conditions sont réunies pour augmenter
votre volume et gagner encore plus ! Ça parait logique mais je vois
tellement de joueurs écourter leurs sessions car se satisfaisant de leur win du
jour. Je ne parle même pas des joueurs arrêtant
tout simplement de jouer pour le reste du mois par peur de perdre leurs
profits…
2)
Travaillez
votre jeu – cherchez la perfection ! Une période de Good Run est
particulièrement propice pour améliorer votre A Game. En effet, si vous vous
sentez particulièrement à l’aise dans les spots « classiques » c’est
l’occasion idéale de vous pencher sur des spots que vous considériez par le
passé marginaux. C’est le moment d’affiner vos bet sizings ou de vous
questionner sur d’éventuelles lignes alternatives. Le risque à éviter est
évidemment le fancy play syndrome. Je
considère cependant qu’il est bien moins risqué d’apporter des changements dans
son jeu en période de confiance que lors d’une période de doute. Expliquez
d’une autre manière : comment pensez –vous pouvoir analyser et travailler votre
A Game quand vous n’êtes pas capables de le jouer aux tables ?
3)
No
spew IRL : C’est une tentation naturelle : gagner pleins de sous
rapidement peut vous donner des envies ballas ( I-Phone, montres , vacances …) ou
pire vous faire change de train de vie. Pas besoin de détailler les risques…
4)
Récompensez-vous ! :
Contrairement à ce que vous pensez, cela n’est pas contradictoire avec le point
ci-dessus. Une récompense est quelque chose que l’on accorde en reconnaissance
d’un mérite particulier. On parle ici d’une chose de symbolique et ponctuelle. Le poker étant particulièrement ingrat se
faire plaisir symboliquement à l’occasion d’un good run est sain et bon pour la
motivation pour le long terme.
5)
What’s
next : redéfinissez vos objectifs
C’est peut-être
pour moi le point le plus important : pensez à l’étape supérieure.
Profitez de cette période pour planifier comme vous allez monter de limite. Se
contenter d’une limite que l’on arrive déjà battre est généralement une erreur.
C’est souvent perdre un profit supplémentaire que vous pourriez potentiellement
réaliser avec votre niveau de jeu actuel.
C’est particulièrement
le cas pour les joueurs de microstakes. Dans le cas de PS.com le rake commence à
diminuer à partir de la NL25 et le rythme de cette diminution s’accentue jusqu’au moins
en NL100 – NL200 . S’ajoute à cette diminution du rake une augmentation du
rakeback. Si vous faites attention à jouer une table avec au moins un vrai
fish, il va falloir que les regs vous outplay sacrement pour vous prendre ce que vous gagnez en rakeback et en diminution du rake. L’intérêt à up de
limite est donc vraiment énorme !
Bref captain
obvious a peut-être encore frappé. N’empêche qu’écrire ce post m’aura permis d’avoir
les idées très claires sur comment organiser mon poker ces prochaines semaines et
c’est déjà plutôt pas mal !